Les dispositifs d’accueil étant saturés, les mineurs non accompagnés (MNA), sont contraints de vivre à la rue, sans protection ou accompagnement aux droits et sont
encore plus exposés aux violences. Nombreux sont pris dans les réseaux de traite des êtres humains.
Épuisés, inquiets, désorientés, ces jeunes doivent d’abord prouver leur minorité et leur isolement, avant de pouvoir bénéficier d’un répit, d’une mise à l’abri ou
d’une prise en charge médicale ou psychologique.